J’aime les Palestiniens. J’aime les Israéliens.
J’aime cette terre qui a enrichi nos histoires et nos spiritualités.
Et mon cœur saigne, il saigne de toutes parts.
Face aux faiseurs de guerres,
aux pouvoirs et aux mouvements qui s’opposent par la violence à la justice et à la paix,
aux criminels qui sèment la terreur,
à ceux et celles qui pensent pouvoir régler les problèmes en assassinant lâchement leurs frères et leurs sœurs en humanité,
aux lanceurs de rockets et de bombes qui tuent aveuglément,
à ceux et celles qui croient que la vengeance est la seule manière de remporter une victoire.
J’en appelle à la force de résister des artisanes et des artisans de paix
pour qu’elles et qu’ils ne baissent pas les bras,
pour que face aux impasses auxquelles conduisent
le non-dialogue, les discriminations
le non-respect des droits des personnes et des peuples,
ils trouvent au plus profond de leur commune humanité
ce qui permet de détruire les murs de haine,
de tisser des liens en vue des réconciliations indispensables et urgentes,
d’apprendre à partager, à ne pas accaparer, à ne pas vouloir exclure,
d’offrir à toutes et tous une terre où il fait bon vivre ensemble sans peurs.
Telle est ma prière