Cela n’a pas fait la « une » de la Tribune de Genève et pourtant plusieurs centaines de personnes ont participé dimanche dernier aux 24 heures de méditation pour la Terre en lien avec le Rassemblement mondial qui a eu lieu dans plus de 50 pays pour témoigner que la Terre est sacrée à un mois de la Conférence sur le climat (COP 21).
Tout a commencé sous le chêne millénaire du jardin botanique où Philippe Roch et le Rabbin Marc-Raphaël Guedj ont accompagné de quelques paroles de sagesses une première méditation. Ensuite rassemblés à la Place des Nations aux sons de la flûte de pan de Michel Tirabosco, les méditants on marché jusqu’au Temple de la Fusterie où les temps de méditations, de musiques et de tables rondes se sont poursuivis toute l’après-midi, la soirée et la nuit jusqu’au lundi matin.
J’ai été impressionné par la force paisible de ce rassemblement, ouvert à la diversité des démarches de méditation, qu’elles soit proposées par des « guides » spirituels ou par des enseignant-e-s ou des pratiquant-e-s d’autres formes d’approches telles que le développement de la pleine conscience. Se sentant concernés par l’avenir de notre planète, les uns et les autres ont démontré que la méditation ne s’opposait pas à l’action et qu’elle était au contraire un support indispensable pour enraciner nos actes et leur permettre de trouver les sources nécessaires pour les soutenir durablement.
La Plateforme interreligieuse de Genève, associée à cet évènement, a publié une déclaration pour le climat. Elle peut être téléchargée sur le site interreligieux.ch. un texte pour ouvrir le débat, au sein des communautés, avec la société civile et les autorités concernées.